Le Dr Mazer, dermatologue directeur médical du Centre Laser CLIPP à Paris : intervention au cours de la SFLD 

Le 4ème cours de la Société Française des Lasers en Dermatologie, organisé par le Dr Nathalie Gral était dédié cette année au :  «  Relissage et remodelage, des lasers ablatifs traditionnels aux technologies fractionnées ».

L’occasion de partager, d’échanger et d’apprendre entre consœurs et confrères dermatologues et médecins esthétiques, sur l’évolution de ces techniques pour la peau (lasers et radiofréquences), depuis 25 ans;  de leurs apports relatifs pour les patients, que cela soit pour des prises en charge médicales ou esthétiques. La session du Dr Mazer, faisait ainsi suite à celle de son confrère, le Dr Toubel, dermatologue, sur les indications médicales des lasers non-ablatifs fractionnés.

Qu’est-ce qu’un laser fractionné non-ablatif ?

Le premier laser fractionné non-ablatif, d’une longueur d’onde de 1550nm est un appareil issu des travaux  du Wellman Institute, dirigés par le Dr Rox Anderson, pour répondre à diverses indications en limitant les risques liés à la dermabrasion induite par les lasers ablatifs, risques dominés par les achromies. (diminution ou abscence de pigmentation de la peau) 

Laser fractionné non-ablatif : quelles sont les principales indications en esthétique ?

Laser fractionné non-ablatif en " médecine esthétique "

Les lasers fractionnés non-ablatifs sont très utiles dans la prise en charge du vieillissement cutané intrinsèque ou photo-induit.

Les lasers de type  » fractionné non-ablatif  » permettent principalement la prise en charge :

Les lasers fractionnés non-ablatifs, permettent le traitement de grandes surfaces (visage complet en une séance, par ex.), avec des suites modérées et une réelle absence complète de séquelles, bien documentée aujourd’hui, 25 années après le début de leur utilisation. De plus, les lasers fractionnés non-ablatifs peuvent être utilisés sur tout le corps en limitant les risques d’hyperpigmentation, et ce, sur toutes les couleurs de peau.

Par ailleurs ils optimisent la pénétration de certains topiques

 

Laser fractionné non-ablatif en " médecine esthétique " : des suites simples, de l'efficacité, mais également des limites concernant certaines indications...

Il est important de souligner que les suites (effets secondaires) liées aux séances de lasers fractionnés non-ablatifs, sont relativement simples (rougeurs et œdèmes pendant quelques jours…) comparées à celles observées après des séances de lasers ablatifs (fractionnés ou non).

De plus, ce remodelage de la peau en profondeur dans la peau, induit par les lasers non-ablatifs fractionnés permet également l’utilisation, pour optimiser les résultats, d’autres techniques comme les lasers fractionnés ablatifs, qui, eux, vont agir moins profondément, mais plus fortement sur la peau, apportant plus d’efficacité  sur les rides très marquées, au prix de suites plus importantes.

Le Dr Mazer, directeur médical du centre laser CLIPP Paris, lors de son intervention et suite à son expérience,  a été plus circonspect sur d’autres indications, telles le mélasma (où le traitement doit être multifactoriel, et ne peut donc se limiter à ce laser, intéressant toutefois par sa capacité à détruire les mélanophages dermiques). Et encore plus dubitatif sur les vergetures où les études sont pour lui très discutables...

En conclusion de l’intervention du Dr Mazer sur les lasers fractionnés non-ablatifs en « esthétique »…

Les lasers fractionnés non-ablatifs sont très intéressants pour les dermatologues et médecins laséristes dans la prise en charge du vieillissement cutané, grâce à leur sécurité et leur utilisation possible sur toutes les régions et tous les phototypes (couleurs de peau, « claire à noire »), qu’ils soient utilisés seuls ou en synergie avec d’autres techniques.

Prendre rendez-vous au centre laser

Les articles du Blog qui peuvent vous intéresser...